La philosophie du Judo
« On ne juge pas un homme au nombre de fois où il tombe,
mais au nombre de fois où il se relève. »
(Jigoro Kano)
Bien au-delà des techniques de combat composant le Judo, l’essentiel de l’œuvre
de Jigoro Kano réside dans les trois grands principes qui forment l’esprit avec lequel
il convient de pratiquer la technique :
– le principe de la souplesse (Ju-no-ri)
– le meilleur usage de l’énergie (Seiryoku-zenyo)
– l’entraide et la prospérité mutuelle (Jita-kyoei)
Ainsi, dans l’esprit de son fondateur, le Judo est un véhicule à la fois physique et
mental pour permettre au pratiquant d’apprendre à faire le meilleur usage de
son énergie dans tous les domaines de la vie.
Tiré de : HABERSETZER, R. (2004),
Encyclopédie des Arts Martiaux de l’Extrême-Orient, éd. Amphora : Paris
Charte du fair-play
Quel que soit le rôle que je joue dans le sport, même celui de spectateur, je m’engage à :
– faire de chaque rencontre sportive, peu importe l’enjeu et la virilité de l’affrontement,
un moment privilégié, une sorte de fête
– me conformer aux règles et à l’esprit du sport pratiqué
– respecter mes adversaires comme moi-même
– accepter les décisions des arbitres ou des juges sportifs sachant que, comme moi,
ils ont le droit à l’erreur mais font tout pour ne pas la commettre
– éviter la méchanceté et les agressions dans mes actes, mes paroles ou mes écrits
– ne pas utiliser d’artifice ni de tricherie pour obtenir le succès
– rester digne dans la victoire comme dans la défaite
– aider chacun par ma présence, mon expérience et ma compréhension
– porter secours à tout sportif blessé ou dont la vie est en danger
– être un véritable ambassadeur du sport, en aidant à faire respecter autour de moi
les principes ci-dessus
Par cet engagement, je considère que je suis un vrai sportif.
(Service de l’éducation physique et du sport, Lausanne)