Revue de presse

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Nouveau défi pour le Judo Club Bussigny

Judokas confirmés, ils vont se lancer dans la compétition par équipe.

Ils ont beau être des judokas confirmés, cette saison, ils ont fait leurs débuts. A l’image de Mathieu Dall’Aglio, ceinture noire et 20 ans de pratique en individuel, le Judo Club de Bussigny commence la pratique par équipe. « Nous avons décidé de monter une formation masculine l’année passée, car nous avons remarqué que passablement de jeunes arrêtaient vers l’âge de 15 ans, explique Mathieu Dall’Aglio, combattant, entraîneur et vice-président. Le fait qu’il y ait une équipe les motive à poursuivre, car nous les intégrons peu à peu. » Le jeune homme souligne également l’importance de l’amitié et de l’entraide dans le club. D’ailleurs, ils ont baptisé leur équipe « Shinzen », qui signifie l’amitié en japonais. Débutant en 2ème ligne, la toute nouvelle formation ne savait pas trop à quoi s’attendre. « Honnêtement, j’ai commencé la saison en étant un peu pessimiste, car je ne connaissais ni nos adversaires, ni le niveau de la compétition, reconnaît Mathieu Dall’Aglio. Finalement, on s’en sortait bien. L’objectif est donc de prendre la 3ème place. »
Un objectif réaliste au vu des excellents derniers résultats.
Actuellement composée de huit membres, l’équipe se répartit équitablement dans les différentes catégories de poids. « Comme nous sommes peu, il arrive que nous devions combattre dans une catégorie supérieure mais dans l’ensemble, on trouve toujours un
bon équilibre. » Et puis, un des secrets du groupe est sûrement celle qui est surnommée la mascotte, Lisa Bernasconi. En attendant une équipe féminine, la jeune femme, ceinture marron, s’entraîne avec eux et les encourage pendant leurs combats.
DOR

article paru dans le Journal de Morges en mai 2013

 

Les tatamis ont la cote auprès des jeunes Vaudois

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Yverdon a accueilli ce dernier week-end les championnats vaudois d’une discipline de plus en plus populaire auprès des tout jeunes.

« Je suis un peu stressé car je ne sais pas si je vais gagner. » Quelques minutes avant
son combat, le petit Thibaut, 8 ans, nous octroie une petite série de questions. « Je fais
du judo parce que ma soeur en fait », poursuit-il. De son côté, Kevin, 8 ans, a déjà
terminé sa journée. Une décoration autour du cou, il révèle : « Je fais du judo parce que
ma maman en faisait. »
On dit que la vérité sort de la bouche des enfants. C’était le cas le week-end dernier lors
des championnats vaudois de judo à Yverdon. Car, comme le confirme François Chavanne,
président de l’Association vaudoise de judo, « on connait toujours quelqu’un autour de
nous qui a fait du judo alors on se dit : « Pourquoi pas moi ? » Le Judo est souvent le
premier sport pratiqué par les enfants. » Il y a plus d’un siècle, cet art martial était pratiqué
par les adultes. Aujourd’hui, la tendance s’est nettement renversée. « Les petits
commencent de plus de plus en plus tôt, commente maître Hiroshi Katanishi, du Judo
Kwai Club Lausanne. Beaucoup cherchent à se protéger, d’autres viennent pour régler
leurs problèmes de concentration ou d’hyperactivité. »
Si le judo est un art martial préconisant le respect d’autrui, la modestie et le contrôle de
soi, l’organisation de tournois et le fait qu’il soit une discipline olympique ne sont-ils pas
tout de même synonymes de volonté d’installer une hiérarchie ? « Quand on va aux Jeux,
on cherche forcément la médaille, admet Hiroshi Katanishi. Alors on oublie le respect et
la morale. » François Chavanne ne partage pas cet avis : « On peut pratiquer un art
éducatif tout en recherchant une médaille, mais sans oublier la modestie et la morale. »
Pour son 40ème anniversaire, l’Ecole de judo Dégallier, à Yverdon, s’est offert l’organisation
des « vaudois. Professeur de l’établissement et membre du comité d’organisation, Frank
Dégallier était satisfait des 600 inscriptions (30 clubs représentés) au tournoi. « Pour un
prof, ça permet aussi de mesurer le potentiel de ses élèves. Mais de là à repérer des
futurs Sergei Aschwanden c’est trop tôt. »
Daniel Romano

article paru dans le 24Heures du mardi 16 mars 2010

 

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24 Heures du lundi 15 mars 2010

 

Le Morgien Yann Mages vainc le signe indien

Judo
Le canton de Vaud a raflé 22 médailles aux championnats de Suisse
à Baden, dont six d’or. La Givrinoise Emilie Amaron sacrée deux fois.

Les judokas vaudois ont fait fort, quantitativement comme qualitativement, lors
des championnats de Suisse de Baden. Avec une délégation de 60 combattants,
sur un total de 437 pour l’ensemble du pays, ils ont fait plus qu’acte de présence.
Récoltant 6 médailles d’or, autant d’argent et 10 de bronze.
JC MORGES : 3 FOIS EN OR
A deux des trois Morgiens titrés, l’or semblait promis. Priscilla Morand (F17, -44 kg)
et Simon Rosset (M20, -55 kg) ont donc su confirmer. « En revanche, même s’il était
favori en élites -66 kg, le sacre de Yann Mages était moins attendu », lâche
l’entraîneur Laurent Pellet. Un paradoxe ? « Oui, car ces dernières années, il a souvent
perdu ses moyens en finale. Pas cette fois-ci. Comme ses deux camarades, il a
remporté tous ses combats par ippon. »
JUDO TEAM NYON : 2 SACRES
Deux titres, mais une seule et même personne. Emilie Amaron n’a pas perdu son
temps à Baden. « J’étais favorite tant le samedi, en élites -57 kg, que le lendemain,
chez les F20. Et j’ai été confortée dans mon objectif par un succès aisé le premier
jour. Mais, en finale dimanche, j’ai dû batailler face à Stéphanie Kocher, 3ème en
élite au Festival olympique de la jeunesse européenne. Je l’ai quand même plantée
après deux minutes, par ippon. »
JC CHESEAUX : UN TITRE
Mike Chavanne est toujours le seul compétiteur ! Il a totalement justifié son rôle de
favori chez les M20, -90 kg. « Cela m’a permis de remporter mon 4ème titre consécutif,
remarque-t-il. Je suis fréquemment engagé en championnat du monde, si bien que
je ne pouvais pas décevoir. »
16 AUTRES MÉDAILLES
Cerise sur le gâteau, plusieurs clubs du canton ont vu l’un ou plusieurs des leurs
accéder au podium : Mikami Lausanne (une fois du bronze), Judo Kwai Lausanne
(3 d’argent, 3 de bronze), JC Morges (2 d’argent, 4 de bronze, JC Nyon (une de
bronze) et Ecole Dégallier Yverdon (une d’argent, une de bronze).
Patrick Wurlod

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article paru dans Le 24Heures du jeudi 19 novembre 2009

 

Deux Romands sans pression

Judo
Juliane Robra et David Papaux sont les meilleures chances suisses
aux Mondiaux.

Depuis les départs à la retraite de Sergei Aschwanden et Lena Göldi, David
Papaux et Juliane Robra ont hérité du titre officieux de meilleurs judokas de
Suisse. Alors que les championnats du monde de Rotterdam débutent demain,
le Fribourgeois et la Genevoise refusent de se considérer comme les locomotives
de la délégation helvétique et espèrent simplement se hisser vers les sommets.
Papaux et Robra, 28 et 26 ans, sont les Suisses les mieux placés au classement
mondial (21ème chez les 73 kg pour le premier, 9ème chez les 70 kg pour la
deuxième). La Genevoise, d’ailleurs, semble être dans la forme de sa vie, ayant
enlevé son premier tournoi Coupe du monde en juillet à Belo Horizonte, juste
après une 5ème place dans le Grand Chelem de Rio pour la troisième année
consécutive. « Je me sens bien, malgré une blessure au coude qui a perturbé ma
préparation, explique-t-elle. J’ai envie de combattre, je suis heureuse d’y aller. »
Son apparition dans le top 10 mondial ne change pas la donne pour la native de
Witten, en Allemagne, arrivée sur les bords du Léman à 11 ans. « Il faut relativiser ma
victoire à Belo Horizonte. Le plateau était relevé, mais les meilleures de ma
catégorie n’étaient pas là. »
David Papaux porte lui le lourd héritage ‘Aschwanden. « Je ne ressens aucune attente
particulière des médias ou de mes équipiers. Il n’y a pas de locomotive, que des amis
qui travaillent et s’entraînent ensemble. » Un bémol toutefois pour le septuple champion
de Suisse -invaincu sur sol helvétique depuis 2002-, un manque de compétition, son
dernier tournoi remonte à la fin du printemps.
Mais les deux Romands ont surtout les JO de Londres 2012 dans le viseur.
SI

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article paru dans Le 24Heures du mardi 25 août 2009

 

Aschwanden pour souffler 30 bougies

Ballens
Le médaillé olympique était l’invité de marque d’un club de judo en fête.
Elle a pourtant essayé toutes les prises qu’elle connaissait. Mais impossible de faire
vaciller son adversaire. Il faut dire qu’Elsa, 12 ans, devait affronter rien moins que
Sergei Aschwanden. Le médaillé de bronze aux derniers Jeux olympiques était hier
l’invité du Judo Club de Ballens, qui fêtait ses 30 ans. La star a notamment donné
un cours magistral aux jeunes judokas. Avec une aisance certaine entre autorité et
humour, il a, dès le départ, imposé le respect. Et certains juniors ont même eu
l’honneur de combattre quelques minutes avec le champion.

Les valeurs du sport
L’entraînement s’est naturellement terminé par une séance de questions tournant
pour la plupart bien évidemment autour des JO. Ce moment fut aussi l’occasion pour
le judoka suisse de rappeler l’utilité du sport et plus particulièrement du judo, qui
transmet certaines valeurs comme le respect et la politesse.

A la vue du nombre d’inscrits aux cours, il est certain que ces deux qualités se
transmettront. « Je me réjouis de l’engouement autour de notre sport et j’espère
voir un de nos protégés se distinguer aux championnats suisses ces prochaines années »,
relevait avec satisfaction Alain Jotterand, membre fondateur du club.
Chloë Vecten

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article paru dans le 24Heures du lundi 29 juin 2009

 

Le Tournoi de judo de La Côte fait salle comble

Les clubs de judo de Nyon et Gland, associés au Judo Team ont beaucoup investi de leur
temps pour l’organisation du 4e Tournoi de La Côte. Avec quelque septante bénévoles
ils ont préparé cinq surfaces de combat pour accueillir 520 jeunes judokas vaudois
de 6 à 13 ans, dimanche au Rocher. Il est vrai que ce n’était pas un dimanche de tout
repos. Mais nous avons été amplement récompensés par les sourires des enfants qui
semblent avoir trouvé beaucoup de plaisir à notre manifestation, se réjouit Daniel
Monachon, le président du JC Nyon. Et pour prolonger ce partage du plaisir, les
organisateurs donnent déjà rendez-vous à leurs ouailles dans un an. Et pourquoi pas
sur deux jours ….
Photos : Christian Baudat

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article paru dans « La Côte » du mercredi 20 mai 2009

 

Si j’étais entraîneur de foot, j’irai voir les tournois de Judo

Si j’étais un photographe, je m’inscrirais pour les prochains championnats vaudois de
Judo et je passerais ma journée à photographier les noeuds, rien que les noeuds, des
ceintures des enfants présents. J’étais à Epalinges dimanche pour ce grand rendez-
vous et c’est la première chose qui m’a frappé : les noeuds des ceintures. Il y avait le
noeud qui tient quatre secondes; le noeud qui résiste longtemps mais fait comme une
montagne de tissu sur le nombril du môme; le noeud qui se promène dans le dos; le
noeud qui ne tient pas du tout le judogi (c’est la chemise du judoka, m’a dit ma collègue
Annick), et laisse vite apparaître les torses de poulets des petits combattants. La
ceinture indomptable, la ceinture en balade, la ceinture mouillée par les larmes, ou
chiffonnée par la colère de celui qui jamais n’arrive à la ramener à son vrai rôle de
ceinture : un vrai poème, tout cela. Un poème sur l’enfance et ses jolis désordres qui
rappellent que l’apprentissage est long, qu’il faut faire et refaire, mais que tout est
possible. Car j’ai vu aussi des noeuds parfaits et des vestes demeurer fermées même
dans les duels les plus coriaces.
Cela dit, si j’étais un entraîneur de jeunes footballeurs, j’accompagnerais le photographe.
J’irais observer, écouter, entendre, retenir ce qui se fait et ce qui se dit. Je me ferais
ombre des moniteurs et entraîneurs, des arbitres, qui sont les détenteurs de l’autorité et
du savoir dans ce monde d’apprentis. Si j’étais entraîneur de football, j’admirerais cette
façon qu’ils ont de parler tranquillement, à voix douce, mais ferme, ou ferme, mais
douce, aux enfants. Cette façon, lorsque le combat est suspendu pendant quelques
secondes, d’expliquer, d’informer, de corriger, de transmettre la connaissance. Cette
façon de prendre par l’épaule, d’un geste qui n’est ni celui du père ni celui de
l’instituteur, mais d’un homme extérieur qui sait d’autres choses que le père ou
l’instituteur. Et en même temps cette façon d’être vraiment, sincèrement, complètement
dans le même monde que le petit judoka.
Après une journée ainsi passée à observer, à prendre des notes, à demander des
explications, à capter tous ces murmures fertiles, je retournerais à mon banc
d’entraîneur de football. Et, pour le printemps qui revient, pour les matches à venir, je
ferais les choses autrement. Je ne hurlerais plus mes consignes pendant le jeu, je les
donnerais avant le match, à la mi-temps, et à la fin. Je transmettrais de la tranquillité,
de la sérénité, plutôt que de la fébrilité. J’interdirais le geste interdit. Je rassurerais
mes joueurs en leur enseignant le bonheur du geste juste, la saveur du projet
collectif, plutôt que le seul goût de gagner, sans pourtant le bannir. Mais en le
ramenant à sa juste place. Je serais regardé comme un animal curieux par mes
collègues entraîneurs qui ne comprendraient pas pourquoi, au bord des terrains, je
remplacerais peu à peu le cri par le murmure, l’engueulade par le conseil. Ils ne me
comprendraient pas jusqu’au jour où ils accepteraient de m’accompagner à un grand
rendez-vous de judo.
Philippe Dubath

article paru dans le « 24Heures » du mercredi 11 mars 2009

Participation record aux championnats vaudois

Plus de 600 jeunes ont foulé les tatamis de la salle de sport
de la Croix Blanche à Epalinges.

Les parents se pressaient dans les gradins ce week-end, tentant de repérer leur enfant
dans la foule de kimonos blancs. Et pour cause ! Ce sont plus de 600 judokas qui se
sont rassemblés pour les championnats vaudois.
Les organisateurs, le Judo Kwai Lausanne et l’Association vaudoise de judo, se félicitent
de cette participation record. « Pendant deux jours on a des tas de gamins partout, on
voit des petits bouts de chou de 30 kg qui arrivent avec leur ceinture à l’envers, c’est
génial ! » raconte Philippe Schneiter, président du JKL. Il y a également eu une bonne
participation de l’élite, ce qui se faisait de plus en plus rare dans cette compétition.
« Les judokas qui ont un certain palmarès s’en désintéressent », explique le président.
Deux des plus grandes figures du judo suisse étaient présentes. En effet, une petite
cérémonie était organisée pour les 80 ans de Marcel Python, l’un des fondateurs du
JKL, huitième dan en Judo et autant en Ju-jitsu. Aux dires de Philippe Schneiter
« c’est un monument dans les arts martiaux suisses ». Quant à la présence du médaillé
olympique Sergei Aschwanden, venu remettre les médailles et signer des autographes,
elle a réjoui tout le monde. « J’aime bien être avec les enfants, leur accueil me fait plaisir. »
Audrey Linder

article paru dans le « 24Heures » du mardi 10 mars 2009